GUY ASTIC, LES ÉDITIONS ROUGE PROFOND, IMAGES ET MOTS DE L'HORREUR VOLUMES 1 & 2
rencontre/ dédicace avec Guy Astic , directeur des éditions Rouge profond, spécialiste de David Lynch et auteur de Outrance et ravissement. Images et mots de l'horreur 1 et Territoires de l'effroi. Images et mots de l'horreur 2
 
jeudi 11 mai 2017 de 18h à 20h
 
à Hors-circuits
4 rue de Nemours
75011 Paris

 
Guy Astic Images et mots de l'horreur 2 2017
 
les livres
Guy Astic nous invite à travers ces deux essais illustrés sur le fantastique et l’horreur à une exploration du sublime et de l’abject. Bienvenue dans cet horror show de mots et d'images où se côtoient littérature, cinéma, peinture, photographie et série télé.
 
Volume 1 : L'outrance nous ravit, surtout quand elle se fait terrifiante et nous livre au dérèglement de la sensibilité, à l'atroce qui provoque haut-le-cœur, déroute psychique, poussée phobique, attraction morbide. Le maître en la matière est Clive Barker, tisseur d'abominable sous toutes ses coutures artistiques, avec le corps supplicié en point de croix. Il ouvre le bal sanglant de ces pages où d'anciens et nouveaux monstres (du serial killer à la Tueuse Buffy, d'enfants redoutables à Candyman) invitent au spectacle de métamorphoses contre-nature et de beautés que l'on torture, puis à se perdre du côté des morgues et des cimetières où l'on enterre vivant. Et face à toutes ces énormités qui ébranlent la santé mentale, l'envie peut nous prendre de rire à gorge déployée si près de la voir tranchée.
 
Volume 2 : Les données du temps et de l'espace déstabilisées, c'est une exploration inquiète de l'entre-deux qui vous attend, dans des localisations intermédiaires aux frontières battantes sises outre-Manche, outre-Atlantique, dans l'archipel japonais et même de l'autre côté, dans l'envers du monde et du réel, jusqu'aux enfers. Avec pour repère éblouissant Stephen King, qui a fait du Maine une contrée propice aux débordements du pire. Le mauvais genre se plaît dans les zones limites, les bouts de monde, les états transitoires. Pas de franche homogénéité où tout s'accepte d'un bloc, la préférence va aux chausse-trapes, aux passages, aux seuils, aux glissements de terrain, aux sorties de route.
 
Au générique de cette épouvanthologie une distribution cinq étoiles : Tomas Alfredson, Clive Barker, Juan Antonio Bayona, Robert Bloch, Arnold Böcklin, Ole Bornedal, Danny Boyle, Ray Bradbury, Stan Brakhage, Poppy Z. Brite, John Carpenter, Chris Carter, Nacho Cerdà, David Cronenberg, Wes Craven, Mark Z Danielewski, Jonathan Demme, Alain Dorémieux, Bret Easton Ellis, Dennis Etchison, Terence Fisher, Juan Carlos Fresnadillo, Lucio Fulci, Bertrand Gervais, Thomas Harris, William Fryer Harvey, Hideshi Hino, Tobe Hooper, Hubert Haddad, Stephen King, Stanley Kubrick, Kiyoshi Kurosawa, John Landis, Mervyn LeRoy, David Lynch, Arthur Machen, Neil Marshall, Richard Matheson, Takashi Miike, Robert Mulligan, Nobuo Nakagawa, Hideo Nakata, Pierre Peyrolle, Anne Rice, Mark Robson, Bernard Rose, Narciso Ibañez Serrador, Andres Serrano, Gary Sherman, Takashi Shimizu, Dan Simmons, Sono Sion, Christopher Smith, Bram Stoker, Jacques Tourneur, Joss Whedon, Billy Wilder, Edgar Wright, Émile Zola.
 
> lire la critique de Mad movies > par ici
> lire la critique de La Provence > par ici
 
les éditions Rouge Profond
Tout a commencé en 1998-1999, sous la forme d’une revue, Simulacres, en compagnie de Jean-Baptiste Thoret, entre Liège, Paris et Pertuis, tout en passant par l’Italie de Dario Argento pour y puiser un nom aussitôt francisé (profondo rosso). Après la revue, l’aventure livre s’est poursuivie à partir de 2003, un temps avec Christian Tarting, les collections « Birdland » et « Stanze » complétant la collection de cinéma « Raccords ». Depuis 2008, un seul pilote, Guy Astic, pour assurer les incursions de Rouge Profond dans un réseau de l’édition dense, tour à tour dégagé et encombré, semé d’embûches ou dégageant des raccourcis. Et deux nouvelles collections se sont ajoutées au convoi emmené par « Raccords » : « Débords » et « Décors ».
Rouge Profond peut compter sur trois compagnons de route présents dès ses débuts, indispensables et indéfectibles, aux noms si évocateurs de voyage et d’ouverture des horizons : Ici & ailleurs pour la maquette et les réalisations éditoriales ; Harmonia Mundi pour la diffusion-distribution ; Hors-circuits, magasin de DVD et librairie.
Entamant sa quinzième année d'existence, Rouge Profond propose aujourd'hui un catalogue riche de 80 livres publiés et de 8 numéros de revue (Simulacres). À partir de septembre 2017, la maison d'édition assurera la publication de la revue d'entretiens Tête-à-tête
 
> le site de la revue
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Guy Astic 2017 Guy Astic 2017  
Guy Astic Images et mots de l'horreur 1 2017
 
l’auteur
Directeur des éditions Rouge Profond, corédacteur en chef de la revue de cinéma Simulacres, parue de novembre 1999 à mai 2003, Guy Astic consacre la plupart de ses écrits au roman (surtout Stephen King, Clive Barker, Günter Grass, Milan Kundera, Salman Rushdie), au cinéma et au fantastique contemporains – il est ainsi l'auteur d'un Guide de l’Enseignant 1999/2000, « Le fantastique » (Librio, 1999). Il a réalisé des anthologies pour les éditions du Seuil dans la collection Points-Virgule, notamment Suite fantastique. Douze nouvelles de Charles Nodier à Roland Topor (2002), et a coordonné les ouvrages collectifs Stephen King. Premières approches (Liège, Éditions du CEFAL, 2000), Colloque de Cerisy 2007. Autour de Stephen King, l'horreur contemporaine (Paris, Bragelonne, 2008). En 2004, il a publié La Tambour littérature. Günter Grass romancier aux éditions Kimé. Il enseigne la littérature et le cinéma au lycée Paul Cézanne d'Aix-en-Provence, est chargé de cours à l'université d'Aix-Marseille.
Depuis avril 2017, il est président du Festival Tous Courts d'Aix-en-Provence.
 
Aux éditions Rouge Profond, Guy Astic a publié :
Le Purgatoire des sens. Lost Highway de David Lynch
• Twin Peaks. Les Laboratoires de David Lynch
Écritures croisées. Parcours raisonné dans les littératures du monde (avec Liliane Dutrait et Annie Terrier)
Dans l'œil de Maurice Pelinq. Vie et histoire du cinéma à Aix-en-Provence (avec Bernard Pelinq)
Outrance et ravissement. Images et mots de l'horreur 1
Territoires de l'effroi. Images et mots de l'horreur 2
 
Guy Astic 2017 Guy Astic 2017
 
Guy Astic 2017 Guy Astic 2017
 
Guy Astic 2017 Guy Astic 2017
 

 

 

Quelques titres emblématiques de la collection «Raccords»:
 
Guy Astic 2017 Guy Astic 2017
 
Guy Astic 2017 Guy Astic 2017
 

 
 
 
Extrait de la critique rédigée par Cécile Desbrun à propos du volume 1, publiée sur Culturellementvotre.fr:
 
[...] Pour traiter de cet aspect de l’horreur, finalement assez large, Guy Astic prend pour centre névralgique l’oeuvre de Clive Barker, écrivain britannique dont nous vous avons beaucoup parlé ces derniers mois (Les Évangiles écarlates, Coldheart Canyon, Secret Show, Sacrements, Galilée…), et dont les romans terrifiants, bien plus violents que ceux d’un Stephen King par exemple, proposent ce que l’on pourrait nommer une esthétique de l’horreur : Barker rentre dans les plaies des écorchés, s’intéresse à la putréfaction, les textures de la mort pour peindre à l’encre de sanglants tableaux et tisser des récits où les cadavres ont bien des choses à raconter. Une approche organique, viscérale donc, qui peut fasciner, rebuter, mais ne laisse en tout cas pas indifférent. De ce maître de l’horreur, plus connu pour Hellraiser, il sera donc question dans les trois premiers chapitres du livre, après quoi le lecteur découvrira des essais consacrés à La mouche de David Cronenberg, Candyman (par ailleurs inspiré d’une nouvelle de Clive Barker), l’enfant maléfique dans le cinéma fantastique, Buffy contre les vampires, la figure du serial killer, les morgues ou encore les nouvelles de Robert Bloch, William Fryer Harvey ou Stephen King.
 
Un panorama varié donc, mêlant essais inédits et anciens articles retravaillés, mais d’où se dégage une cohérence certaine. Guy Astic y livre une analyse brillante de l’oeuvre littéraire et cinématographique de Clive Barker, et met le doigt sur ce qui rend ses écrits aussi perturbants :
« La propension à faire se décoller la peau, à insister sur l’écorchement, s’apparente aussi à un déshabillage érotique qui fait advenir en plein une réalité digne d’un porno voire d’un gonzo. » (p. 22) Un élément que l’on retrouvera plus loin, lorsque la représentation de la morgue et ses cadavres disloqués au cinéma est abordée au sein du chapitre « La mort sens dessus dessous », dans lequel l’auteur se penche sur Eyes Wide Shut, Le veilleur de nuit ou Aftermath. [...]
 
> lire la critique dans son intégralité sur le site Culturellementvotre.fr
 
 
 
 
 

 

 
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