REDNECK MOVIES, RURALITÉ ET DÉGÉNÉRESCENCE DANS LE CINÉMA AMÉRICAIN

 
> Pour fêter l'anniversaire de Russ Meyer, ce 21 mars 2015, Maxime Lachaud a lancé un concours en février. Le principe était simple : se prendre en photo avec le livre Redneck Movies dans des mises en scène appropriées aux thèmes de la ruralité et de la dégénérescence. Voici les quatre finalistes qui recevront tous un cadeau 100 % redneck (roman, DVD...) qu'ils pourront choisir dans la collection de l'auteur.
Les heureux gagnants sont:
 
Redneck concours photo
 
Redneck concours photo
 
Redneck concours photo
 
Redneck concours photo
 


l’auteur
 
Né à Carcassonne en 1975, Maxime Lachaud est tombé très tôt sous le charme de la culture sudiste et son odeur de whisky frelaté sous la pleine lune. Journaliste et essayiste, il a souvent écrit sur les artistes du Deep South. On lui doit notamment un essai sur l'auteur Harry Crews (Harry Crews, un maître du grotesque, 2007) et des articles sur des noms aussi variés que Flannery O'Connor, James Dickey, Clarence John Laughlin, Mitch Cullin ou encore Jeff Nichols. Attiré par les marges, Lachaud a pu coécrire une encyclopédie critique du cinéma Mondo (Reflets dans un œil mort, 2010) ou codiriger une anthologie sonore sur le groupe de science-fiction expérimentale Limite (Aux Limites du son, 2006). Ses entretiens, très nombreux, pour divers médias (presse, TV, radio) l'ont amené à rencontrer des cinéastes de toutes nationalités (David Lynch, Kiju Yoshida, Nicolas Winding Refn, Angelo et Alfredo Castiglioni, Bruce La Bruce, etc.)
 
rednecks
La colline a des yeux
 
rednecks
Les marais de la haine
 

 
Rednecks movies
 
Rencontre/signature avec Maxime Lachaud
autour du livre
Redneck movies, ruralité et dégénérescence dans le cinéma américain, publié par Rouge profond.
 
samedi 11 octobre 2014 de 18h30 à 20h
 
à Hors-circuits
4 rue de Nemours
75011 Paris
 
> présentation du livre à 19h

 

le livre
 
En 1961, un producteur astucieux du nom de Mike A. Ripps tombe sur une copie du film Bayou de Harold Daniels, réalisé quatre ans plus tôt et sorti dans l'anonymat le plus complet. Il voit dans ce long métrage boueux et sauvage un vrai potentiel. Il y ajoute des scènes couleur locale, lui trouve le nouveau titre Poor White Trash et se lance dans une campagne publicitaire racoleuse, promettant aux spectateurs qu'ils vont voir des êtres d'une bestialité sans limite. Bingo, le succès sera immédiat, en particulier dans les drive-in. Suivant cette voie, des grands noms du cinéma d'exploitation américain vont se lancer dans les mêmes territoires en rase-campagne pour produire certaines de leurs meilleures œuvres (Roger Corman avec The Intruder, Russ Meyer avec Lorna et Mudhoney, Herschell Gordon Lewis avec 2000 Maniacs et Moonshine Mountain, etc.). On parlera plus tard de la hicksploitation ("hick" voulant dire "péquenaud") pour désigner tous ces films tournés essentiellement dans le Sud des États-Unis, se développant autour de trames narratives souvent très proches. Le genre connaîtra son heure de gloire dans les années 70.
À travers cette étude, Maxime Lachaud est remonté aux origines mêmes du septième art et du stéréotype populaire du "redneck" pour retracer le contexte socio-historique et mieux comprendre l'esthétique et les thématiques en jeu dans ce cinéma. S'appuyant sur un corpus de films conséquent et sur des entretiens inédits avec des cinéastes (Tobe Hooper, John Boorman, David Worth, William Grefé, Yves Boisset, Julien Nitzberg, Jeff Lieberman, Glen Coburn...), l'auteur propose l'anthologie la plus complète écrite sur le sujet à ce jour. On y retrouve aussi bien des classiques aujourd'hui oubliés (de Child Bride à Trapped, en passant par Les marais de la haine, Poor Pretty Eddie, Macon County Line ou La prison du viol) que des œuvres bien plus connues (Délivrance, Massacre à la tronçonneuse, La colline a des yeux). Le genre est aussi exploré dans toute sa richesse périphérique (porno paillard, cannibalisme hillbilly, créatures des marais, comédies de ploucs, slashers ruraux, etc.) et dans l'impact qu'il a pu avoir en dehors des frontières américaines et dans les vestiges que l'on peut déceler dans le cinéma actuel.
 

Redneck movies, ruralité et dégénérescence dans le cinéma américain de Maxime Lachaud, éd. Rouge Profond, septembre 2014, 416 pages, 450 images, 49 euros

 

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Sans retour
 
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La prison du viol
 
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Le crocodile de la mort
 

 
 
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