JEAN-CLAUDE GUIGUET
Jean-Claude Guiguet, disparu en 2005, a été notre invité
LE 18 MARS 2004
A HORS-CIRCUITS

Rencontre le jeudi 18 mars, de 19h à 20h30, avec le cinéaste français Jean-Claude Guiguet.
 
Projection de son dernier court-métrage Métamorphose (2003, 12mn), Grand prix de Doc en Court à Lyon
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JEAN-CLAUDE GUIGUET
 
Né en 1939, il a d’abord travaillé comme critique à la NRF, aux Etudes et à La Revue de cinéma puis comme assistant de Paul Vecchiali et décorateur-costumier sur Le Théâtre des matières en 1977 et Loin de Manhattan en 1980 de Jean-Claude Biette.
 
L'originalité de son oeuvre lui a valu un hommage au festival de la Rochelle en 1997.
 
Il est aussi l’auteur d’un recueil de critiques, Lueur secrète, édité chez Aléas et participe régulièrement aux côtés de Damien Odoul, Claude Miller, Catherine Breillat, Philippe Grandrieux et d’autres cinéastes à l’émission « Le cinéma l’après-midi » les samedi sur France Culture.
 

 
FILMOGRAPHIE
 
Les Belles manières (1978), avec Hélène Surgere, Emmanuel Lemoine. Quinzaine des réalisateurs à Cannes.
 
Un jeune provincial entre au service d’une bourgeoise quinquagénaire qui habite un riche appartement parisien et dont le fils vit reclus dans sa chambre.
En décrivant les rapports de ces deux personnages issus de milieux différents, Jean-Claude Guiguet réussit un premier film à la fois envoûtant et désespéré, d’une grande finesse psychologique. La sobriété de la mise en scène accentue la force de la critique sociale.
 

La Visiteuse (1981) inclus dans L’Archipel des amours de Paul Vecchiali, Jean-Claude Biette, Jean-Claude Guiguet, Marie-Claude Treilhou, Jacques Delahaye et Gérard Frot-Coutaz, avec Jean-Claude Drouot.
 

Faubourg Saint-Martin (1986). Semaine internationale de la critique Cannes 1986. Prix Georges Sadoul.
 
Madame Coppercage est la reine d'un domaine qu'elle régente avec tact et panache. Son domaine, un hôtel trois étoiles du XXème arrondissement. Parmi ses clients, trois femmes à qui elle loue ses chambres au mois. Trois femmes marquées chacune à sa manière par la vie. Trois univers différents qui vont se cristalliser autour de Madame Coppercage jusqu'au drame final.
 

Le Mirage (1992), avec Véronique Silver, Fabienne Babe. Prix CICAE.
 
Le dernier amour d'une femme mure et épanouie pour un jeune professeur américain vécu avec la complicité de son entourage.
 

Une nuit ordinaire dans L’@mour est à réinventer (1996).
 
Un jeune homme traverse Paris à vélo. Il part rejoindre son ami à l’hôpital pour passer la nuit avec lui. Court-métrage inclus dans L’@mour est à réinventer, dix histoires courtes par dix réalisateurs différents qui mettent en scène la difficulté et le bonheur de vivre sa sexualité et d'exprimer ses sentiments en France, aujourd'hui.
 

Les Passagers (1999), avec Véronique Silver, Fabienne Babe. Sélection officielle à Cannes.
 
Sur la ligne de tramway qui relie Bobigny à Aubervilliers (93), des passagers se croisent et se rencontrent, livrant leurs pensées et désirs intimes. Leur destin, leurs préoccupations et leur drames sont scrutés et commentés par une habituée, spectatrice et guide.Une intense réflexion sur la société contemporaine, notamment sur la mort, la solitude, l’homosexualité et le sida mais également sur la peur et la méfiance de l’autre qui sclérose les esprits des voyageurs anonymes et endormis.
 

Métamorphose (2003). Grand prix de Doc en Court à Lyon en 2003.


 
Les films de Jean-Claude Guiguet sont disponibles à la location et à la vente à Hors-Circuits.
 

 
JEAN-CLAUDE GUIGUET PAR JEAN-PIERRE TABONE (pour d'Objectif Cinéma - extrait)
 
« Ouverture d'esprit », « patience » et parfois « bonne volonté » sont des mots qu'il faut utiliser, en préambule, pour avertir l'éventuel spectateur de l'œuvre de Guiguet. Ils sont aussi utiles si l'on ne veut pas classer, voir enfermer, immédiatement et irrévocablement, son cinéma dans un ghetto réducteur avec l'estampille « films intellectuels rébarbatifs ». On entre, avec les réalisations de Guiguet, dans un espace où le terme « cinéma d'auteur » prend toute sa dimension.

La vision de ses films donne l'impression que son cinéma s'est figé quelque part dans le temps, entre hier et aujourd'hui. Il oscille, sans cesse, entre cinéma populaire en noir et blanc des années 40-50, et cinéma d'auteur de la nouvelle vague. Il se situe à mi-chemin entre la gouaille et les tournures à l'emporte-pièce des Gabin ou d'Arletty, déambulant dans les films de Jean Renoir ou de Marcel Carné et un certain intellectualisme figé des œuvres de Godard ou de Rohmer. Jean-Claude Guiguet est, sans conteste, un homme très cultivé. Musique classique, beaux-arts, prose et poésie sont au programme de tous ses films à travers un florilège, parfois pesant, de citations doctes et d'envolées lyriques.

 
Lire la suite sur :: Objectif Cinéma :: le site dédié au cinéma d'auteur.
 

 

 
Jean-Claude Guiguet
 

 

Guiguet
 

 

 

Les belles manières
Les belles manières
 

 
Il faut partir du réel pour aller vers l'idéal. C'est le but qu'il faut s'imposer. C'est aussi ce qui donne l'énergie et la vitalité nécessaires pour désirer passer du scénario à l'écran. Jean-Claude Guiguet.
 

 

Faubourg saint martin Faubourg Saint-Martin
 

 
Le mirage Le mirage
 

 
Une vie ordinaire Une nuit ordinaire
 

 

 

Les passagers Les passagers
 

 
Les passagers 2 Les passagers
 

 

 

 

Les passagers 3
Les passagers
 

 

Guiguet videos éditions ::K-Films::
 
 
 
 
 

 

 
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