PATRICE HERR SANG: SIX CADAVRES DANS UN CERCLE
SIGNATURE
jeudi 29 mai 2008
A HORS-CIRCUITS

 
4 rue de Nemours 75011 Paris
m° Parmentier / Oberkampf

 
de 19 h à 20h, Patrice Herr Sang (libraire, cinéaste, essayiste, romancier) dédicacera son nouveau roman, Six cadavres dans un cercle à paraître aux éditions Tabou, collection Vertiges
 


Six cadavres dans un cercle
 
Que peut-il y avoir de commun entre les clous d’un cercueil et le sang d’une chauve-souris ? Voilà l’étrange équation que va devoir résoudre l’inspectrice Annie au fil d’une enquête jonchée de cadavres et de bizarreries. Bienvenue en Enfer !
 
Activiste culturel, Patrice Herr Sang n’en est pas à son premier « coup de sang ». Dès son premier roman, La Galerie des Horreurs (Collection Gore, 1987), le liquide écarlate coulait à flots. Ici, c’est au giallo et à son maître incontesté Dario Argento qu’il rend hommage.
 
éd. Tabou, 2008 - 180 pages - 9 €
 

 
BIBLIOGRAPHIE
 
La galerie des horreurs, n°58 Fleuve Noir édition, 1987
 
Les contes de la Princesse Luna (3 volumes), éditions Luna, 1997
 
Les lolitas, éditions La Musardine, 2001
 
Vivre pas survivre, éditions du Yunnan, 2007
 

 
galerie des horreurs
 
les lolitas
 
vivre pas survivre
 

 
>>> mai 2013: sortie du nouveau livre de Patrice Herr Sang alias Patrice Lamare: Les Lolitas Au-delà du miroir; à cette occasion, actualisation notamment de la bibliographie > par ici
 
 
six cadavres
 

 
lire l'interview de Patrice Herr Sang à propos de Vivre pas survivre > par ici
 

 
new wave
 

vers le site des éditions du Yunnan, New Wave et autres activités du sieur Herr Sang > par ici

 
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Mini interview autour de Six cadavres dans un cercle
 
Dès l'âge de 11 ans vous écriviez des romans; s'agissait-il déjà de romans d'horreur??
Non. A l’époque, c’est le roman d’espionnage qui était à l’honneur. Comme mon père en lisait (et les collectionnait même), j’ai découvert très tôt ce type de romans populaires avec de l’action, de l’exotisme et un background d’actualité politique assez rare de nos jours. J’ai ainsi lu des livres de chez Fleuve Noir (dont plusieurs ont donné lieu à des adaptations cinématographiques comme La Route de Corinthe), des S.A.S. (là aussi, une ou deux adaptations mais très mauvaises) et des OSS117 (on connaît le coffret de 4 films parus il y a un an environ et bien meilleurs que le plagiat comique réalisé récemment). Donc, aimant écrire, je n’ai ni rédigé de journal intime, ni des poèmes ringards pour la fête des mères, mais des aventures d’espionnage dont les seuls lecteurs étaient ma famille ! ça tournait autour de quelques feuillets A4, genre nouvelles mais il y en a eu de plus de cent pages, avec des titres « chocs » genre Malaise en Malaisie, la littérature populaire aimant bien les jeux sur les mots.
 
Quand vous êtes-vous intéressé à l'horreur et au gore en particulier? Pouvez-vous nous définir ce genre?
C’est en découvrant le cinéma d’horreur des années 70 que je me suis intéressé au gore et à tout ce qui saignait. Mes idoles furent tout de suite italiennes comme Dario Argento avec ses giallo (Le chat à neuf queues, L’oiseau au plumage de cristal, Quatre mouches de velours gris), Mario Bava (Le masque du démon, Six femmes pour l’assassin), Pupi Avati (La maison aux fenêtres qui rient), Lucio Fulci (Frayeurs, L’Au-delà, La Maison près du cimetière), mais j’ai aussi adoré Evil Dead I, Full Circle (titré aussi Haunting of Julia, avec l’étrange Mia Farrow). Je suis plus sensible aux films et aux livres ayant un contenu, en général italiens ou anglais. Moins le grandguignol style Scream ou les suites sans fin genre Vendredi 13 chapitre 25bis. C’est pourquoi le gore m’intéresse, car on n’y éventre pas seulement les corps pour en faire jaillir tripes et viscères mais aussi pour en extraire un message souvent lié à l’actualité. C’est pourquoi les meilleurs films d’horreur ont toujours été réalisés à des époques où leurs réalisateurs avaient quelque chose à crier à la face du monde, que ce soit dans les années 70 avec les horreurs de la guerre du Vietnam ou aujourd’hui avec celles d’Irak. Le gore traite avec humour et efficacité des thèmes de société (pollution, manipulations génétiques…). On pourrait ainsi aussi citer Bad Taste, Street Trash ou le récent Black Sheep.
 
En 1987 vous publiez chez Fleuve noir dans la prestigieuse collection Gore; pouvez-vous évoquer cette collection?
Mes livres de chevet étaient des romans d’espionnage de chez Fleuve Noir. Aussi, il ne pouvait pas y avoir de plus grand plaisir pour moi que de voir publier mon premier livre justement chez Fleuve Noir ! La collection Gore a été créée vers 1985/86 par Daniel Riche et a publié en français de grands classiques comme Hershell Gordon Lewis (dont on dit qu’il fut l’inventeur du gore et a plus de 30 films à son actif dont 2000 Maniacs, Blood Feast ou Gore Gore Girls) ou Shaun Huston à côté d’inconnus. Environ 150 titres furent publiés avant que le conseil d’administration de l’édition décide de stopper la collection, effrayé par sa violence. Aujourd’hui, ces ouvrages cultes sont très recherchés. Le mien y est paru en 1987, sous le titre de La Galerie des Horreurs.
 
Vous récidivez avec votre nouveau roman, Six cadavres dans un cercle au sein d'une nouvelle collection: Vertiges. Quelle est l'originalité de cette collection?
Mon nouveau roman n’est pas un gore à proprement dit. Il y a de belles scènes bien gore mais son genre se rattache plutôt au thriller, au giallo à l’italienne. Je le considère d’ailleurs comme un hommage aux premiers films de Dario Argento. Des séries de crimes inexplicables en apparence, bizarres, un puzzle à reconstituer pour comprendre. Un patchwork d’occultisme, de rock et de violence.
Ce livre inaugure une nouvelle collection intitulée Vertiges, lancée par l’éditeur Tabou, et dont l’objectif est de renouer avec la littérature populaire, comme la propageait Fleuve Noir. Des poches pas chers, des histoires efficaces, contemporaines, de tous styles (polar, thriller, érotisme, gore), que l’on peut lire vite mais toujours avec plaisir, mêlant détente et culture.
Rappeler que le roman populaire est aussi synonyme de qualité et que nombre d’entre eux ont donné naissance à des adaptations cinématographiques essentielles, de Fantomas à Belphegor, de Judex à Diabolik.
 

 
 
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